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Photo du rédacteurCatherine Berthomé

Vers son épanouissement professionnel.



Lorsque nous entreprenons ce travail sur soi, il n’est pas rare que les personnes me recontactent en me disant et maintenant Catherine je voudrais Oser!

Oser me révéler dans un métier.

Oser écouter ce qui a du sens pour vous n’est pas toujours évident à mettre en équation avec votre profession et peut-être votre système de valeurs.

Nous opposons parfois épanouissement et devoir.


La notion du Ikigai est en effet intéressante. Ce mot japonais nous révèle que selon cette méthode notre joie de vivre ou raison d’être serait le point de rencontre entre ce que vous aimez, ce pourquoi vous êtes doué, ce dont le monde a besoin et ce pourquoi vous pouvez être payé.


Alors cela pourrait sembler être simple vu de cette façon et vous vous doutez bien que l’épanouissement professionnel est un enjeux pour chacun. Cependant, je remarque que dans mes accompagnements il est plus questionnant, épineux et douloureux pour certains profils.

Vous savez peut-être que j’accompagne beaucoup de neurodivergeants. Toutes ces merveilleuses personnes dont le cerveau fonctionne différemment que la moyenne, c.est a dire beaucoup d’entre nous. Je dirais entre 30 à 40% de la population française. Donc nous serions environ 20 à 30 millions en France.

Vous n’êtes pas seuls!


Les neuro atypiques dont les multi potentiels estiment être des Cas, des extra-terrestres, se perçoivent comme des erreurs ou pire. Globalement ils ont l’impression d’être défaillants .


De mon point de vue vous accompagner est passionnant j’ai beaucoup de bonheur à le faire car je peux facilement comprendre votre ressenti et je ne m’ennuie jamais avec vous !


La fluctuation des centres d’intérêts peuvent déstabiliser et créer des souffrances intérieures souvent silencieuses.

Il y’a d’abord l’effervescence, cette montée en puissance de l’intérêt qui nous dévore telle une passion qui va animer chacune de nos pensées du matin au soir sans faire de pause la nuit. J’ai cette image du tourniquet, ce jeu d’enfants quand nous courons très vite pour monter ensuite dessus, puis l’euphorie et enfin qui nous éjecte par sa force centrifuge.

Nous sommes éjectés, comme déconnectés de la zone d’effervescence. Sonnés , parfois confus et abattus de revenir au point zéro.

Ce fameux point zéro de la pensée qui pour nous est l’équivalent de la mort.

A mon âge j’apporte aujourd’hui un autre regard sur cet état d’ébullition cognitives et de fluctuations de centres d’intérêts.

Je me dis aujourd’hui que si je ne reviens pas à un de ces sujets qui m’a tellement passionné c’etait juste de l’intérêt. Puissamment ressenti, certes mais si je ne ressens pas le besoin d’y retourner maintenant, ce n’était donc pas une ressource pour moi ou mon travail.


Pendant mes accompagnements j’entends souvent non mais mon cv c’est n’importe quoi. Je me sens paumé.


Mais, qui donc, ne s’est pas sentie paumé après cette fameuse question: que vas tu faire de ta vie?

Combien de personnes se sont dit de leur atypicité que cela ne les mènera à rien.

Entendre que, ce n’est pas toutes ces questions qui vont t’aider à gagner ta vie, ou encore des remarques telles que tu es instable, indécise, tu es trop sensible. Elle ou il, ne rentre pas dans les cases.

Ok, en même temps elles sont tellement petites vos cases et pas mises à jour que ça va être compliqué pour tout le monde au bout d’un moment sauf pour les robots.


Le cauchemar de l’entretien d’embauche, ça vous parle?

Pour moi ce fût le cas et longtemps.

Je trouvais ces expériences ennuyeuses répétitives et extrêmement limitantes. Je me sentais comme un pantin qui devait recracher ce que l’autre cherchait à cocher, au lieu de faire la rencontre du candidat et de ses potentiels.

L’ENNUI.

Et lorsqu’on me demandait: « qu’est ce qui vous motive »? J’évitais de leur répondre « absolument rien« . Car en effet je n’y trouvais aucun sens.

Lorsque je me demandais plus tard ce qui pourrait donner du sens à ma vie j’en avais franchement aucunes idées.

Par contre je savais ce que je voulais voir, découvrir, ressentir, ne pas reproduire, être… Mais le faire c’était beaucoup plus compliqué.

Je savais que j’avais besoin de sortir du « Non sens » et vous êtes nombreux à m’en parler pendant nos consultations. Enfant je parlais déjà de ce non sens que j’observais Autour de moi. Je ne comprenais pas le mode pilote automatique, ça me désolait, mais, silencieusement.

Je n’ai pas eu franchement l’occasion de « tester » ma neuroatypie adolescente, en souffrant à l’école oui, mais je n’ai pas eu le bon terrain de jeux et de découverte dirons nous.

La précarité et le modèle familiale sont des critères importants.

Mon système nerveux était câblé en stratégie de survie, et mon environnement était pauvre.

J’entendais les enfants parlaient de famille, de vacances, j’observais chez les autres de drôles d’objets d’art.


Le monde me semblait comme le début d’une bande annonce.

La promesse d’un film palpitant mais j’avais droit à 30 secondes derrière une vitre.

J’ai donc observé ce que j’avais sous la main, les insectes, animaux, la nature et surtout les êtres humains . Croyez moi j ai eu de la matière sur ce sujet!

J’ai vécu beaucoup dans ma tête avec mes milliards de questions, il m’arrivait de trouver des réponses et bizarrement rarement a l’école.

Je suis devenue cette grande contemplatrice, je me suis mise à écouter le monde et les gens et surtout à ressentir leurs vibrations.

Il me semble que c’est là qu’est née ma vocation, je me l’autoriserai trente ans plus tard!


Pour moi c’était simple de voir l’autre, quand j’observais les gens je pouvais comprendre leur blessures, voir derrière le masque, parfois même ressentir si leurs corps étaient malades. Il suffisait de réellement regarder l’autre, de cette zone de calme et de bienveillance.

Mais je me sentais très trop différente, tellement…


J’ai donc essayé de m’adapter et de devenir comme tout le monde.

A côté de cela, je me suis mise à travailler très tôt à côté de l’école, et c’est là que j’ai commencé à percevoir le potentiel des différents personnages que je rencontrais. Il me semblait tous tellement passionnant et moi tellement inadaptée.


Personne ne m’avait jamais parlé de mes capacités, alors je n’allais pas croire en moi quand même!

Je me suis juste dit que si je travaillais beaucoup et très fort quelqu’un reconnaîtrait mes efforts.

Perdue dans ce besoin de reconnaissance, je passa des années à gâcher des talents insoupçonnés en moi. Je me disais constamment mais qu’est ce que tu fous là , sans savoir par où commencer à enchaîner les boulots alimentaires pour arriver à payer mes loyers, en ressentant une souffrance abyssale, en me disant tu dois le faire.


Je ne regrette pas cette période car j’ai appris l’effort et à compter sur moi même. À être responsable, gestionnaire, organiser, à l’écoute des autres, à travailler en équipe, à me vendre. Mais je l’ai fais trop longtemps et trop intensément.

Avec moi tout devenait une mission. Je cherchais l’approbation partout alors que j’avais simplement besoin de la mienne.

A force on peut vite se perdre dans l’interprétation d’un rôle, se mettre en pilote automatique et souffrir en silence. Souffrir de se trahir soi même, de s’abandonner à soi même.


Fort heureusement, la naissance de mon premier enfant a été l’élément déclencheur de mon cheminement vers l’acceptation de mon moi profond.

Aujourd’hui , je suis toujours en chemin et c’est passionnant.



C’est pour quoi il me tient à coeur d’accompagner chacun d’entres vous dans des périodes sensibles de vie dont la reconversion ou devrait-on dire la révélation du soi au monde


Alors a vous tous mes extra terrestres, je vois en vous tellement de potentiel.

Sachez que je serai à votre ecoute et que selon votre profil il y a forcément des métiers qui vont vous épanouir et pourquoi pas créer le votre! Je vous ai perdu la?

Les lignes du monde du travail bougent, alors faites partie des co-auteurs. Assumez votre besoin de liberté, de flexibilité et de pluralité.


Car à notre époque les termes tels que gagner sa vie, rouler sa bosse et no pain no gain non plus de sens. A vous d’écrire votre histoire et je serai là.


Laissez moi en commentaire vos questions ou votre ressenti.

Sachez que si vous partagez mon post Instagram dédié à ce sujet de la reconversion professionnelle j’offre une consultation téléphonique de 1h . A vos partages .


Catherine.












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