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Vivre dans sa tête ou la part intellectualisante qui vous protège du corps.


dessin catherine berthomé


Un véritable défi à relever en tant que thérapeute est de rassurer, accompagner avec patience et de ne pas passer à côté des personnes qui vivent dans leurs têtes, qui intellectualisent leurs émotions.

 Ces personnes ont trouvé « refuge », « sécurité » dans leur intellect parce que pour eux, c’était sans doute la seule issue possible.

Les origines peuvent être nombreuses, telles que traumas complexes, trouble neurodeveloppemental, neurodivergeance. Ces profils vont nécessiter toute notre  attention, car nous pouvons passer à côté. 

Ils vont vous dire d’où proviennent leurs comportements problématiques, ils vont vous parler de leur multi-analyses et de façon brillante souvent, ils SAVENT.


Ils vont également vous dire que rien ne bouge, que pour eux, ce sera toujours comme ça. Déjà, quand j’entends, « ce sera toujours comme ça », je sais qu’il s’agit de l’instinct de survie qui parle, d’un biais cognitif, d’une fausse croyance qui les a sans doute protégés jusqu’ici !


Vous aurez beau faire des Tcc , ces approches ne seront pas suffisantes.

Ils vont se lasser, vous allez vous épuiser et vous passerez à côté de quelqu’un qui a vraiment besoin d’aide.

L’idée est qu'il faut avant toute chose les reconnecter à leurs corps, car pour eux, il peut représenter une terre inconnue voire hostile.

Se reconnecter à un espace qui, porte la mémoire de traumas peut pousser inconsciemment à déconnecter le problème de soi.


Donc patience des deux côtés et je vous recommande vivement de trouver un thérapeute qui travaille en approche psycho-corporelles.


Car vous en faites quoi de ce JE SAIS?

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